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Barrage de l’étang Stater

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Amont du barrage (juillet 2014)

Aval du barrage (juillet 2014)

Lien pour plus d’information sur le barrage selon le Centre Hydrique du Québec 


Le Centre d’expertise hydrique du Québec 

Le Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ) est une unité administrative du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). Conformément à la Convention de performance et d’imputabilité (CPI) conclue en avril 2001 avec le ministre de l’Environnement, il forme une agence, laquelle relève de la Direction générale de l’expertise hydrique, de l’analyse et des évaluations environnementales. Il évolue constamment pour rester à la fine pointe des connaissances et du savoir-faire dans les domaines des barrages, du régime hydrique et du domaine hydrique de l’État.

Mission et mandats

La mission du CEHQ consiste à gérer le régime hydrique du Québec avec une préoccupation de sécurité, d’équité et de développement durable. À cette fin, il assure la régularisation du régime des eaux par l’exploitation des barrages publics, la gestion foncière du domaine hydrique de l’État et le maintien de son intégrité, et il veille à la sécurité des barrages.

En outre, le CEHQ fournit un soutien aux municipalités dans la détermination des zones inondables et conseille le ministère de la Sécurité publique (MSP), à sa demande, lors de situations d’urgence mettant en cause les cours d’eau du Québec. De manière plus générale, il acquiert les connaissances hydrologiques et hydrauliques dont le MDDEFP a besoin pour assurer la gestion de l’eau et l’évaluation de l’impact des changements climatiques sur le régime hydrique.

Principaux mandats du Centre Hydrique

  • Exploiter quelque 235 stations de mesure des niveaux et des débits des principaux cours d’eau du Québec, et traiter, analyser et diffuser les données recueillies.
  • Exploiter quelque 780 barrages publics, en assurer la gestion, la surveillance et la maintenance.
  • Assurer la gestion foncière du domaine hydrique de l’État et le maintien de son intégrité.
  • Voir à l’application de la Loi sur la sécurité des barrages qui vise quelque 5549 barrages inscrits actuellement dans le répertoire des barrages.
  • Conseiller le MDDEFP, les autorités responsables de la sécurité civile et ses autres clients en ce qui concerne la gestion du régime hydrique.
  • Représenter le gouvernement auprès des organismes responsables de la régularisation des bassins hydrographiques limitrophes du Québec (fleuve Saint-Laurent, Grands Lacs et rivière des Outaouais). 

Le passé minier

Avant 1955, le développement minier a fort probablement causé des apports important en sédiments dans la rivière Bécancour. On n’a qu’à penser à la mine Bell qui a été en exploitation de 1934 à 1970 et qui était situé à quelques lieu de la rivière. C’est en 1955, que la minière Lake Asbestos débute la vidange du lac Noir, dans le but d’exploiter un gisement d’amiante se trouvant sous son lit. Cette opération durera jusqu’en 1959. Elle aura coûtée 35 millions de dollars et 30 000 000 de verges cube de boues auront été déplacées dans la Bécancour.[1]

Au préalable, soit en 1954, Lake Asbestos aura pris soin de construire un barrage à ¾ de milles en amont du lac à la Truite d’Irlande créant ainsi un lac artificiel de 1¾ milles de longueur et de ¾ mille de largeur (entre 125ha et 225ha). Le but était de créer un bassin de sédimentation afin d’éviter tout enlisement du lac à la Truite d’Irlande par les boues de vidange du lac noir.[2]

[1]  Cloutier F. (1965)  Ministère des Richesses Naturelles, Mémorandum : pollution de la rivière Bécancour
[2]  Fortier C. (1983) Black Lake lac d’amiante 1882-1982 Tome I : Amiante et chrome dans les Appalaches : cent ans d’histoire, page 163

Donc ce barrage créé en 1954 était la chose la plus importante pour éviter l’envasement et l’ensablement du lac à la Truite d’Irlande ainsi que les autres en aval tel que le lac William et Joseph. En examinant les photos suivantes, à vous de juger si ce barrage a fait  sa mission ainsi que ces mandataires.

Album photos

Vu de ce plan d’eau par Google Earth 

Cette image provient des satellites en date du 8 mai 2004.

 

 

 

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